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Essonne, destruction de terrains en pleine trêve hivernale !

In Vos infos. on mars 12, 2018 at 17:15

Alors que depuis le 27 janvier 2017 les terrains, sont reconnus comme lieux habités et protégés par la trêve hivernale qui suspend les expulsions entre novembre et fin mars… des terrain sont rasé en Essonne et les habitants évacués.

Le 09 mars 2018, Trente-cinq familles résidaient au Bois de l’Épine, à Courcouronnes en Essonne, depuis août 2017.

Certaines familles ont été dispersées dans des hôtels, d’autres afin de conserver un minimum de stabilité à leurs enfants ont préférés restés à côté des écoles où illes sont scolaris-ées dans un squat.

Ci-dessous article du Parisien :

La pelleteuse et les camions benne sont arrivés dès 7 h 30 du matin. L’arrêté d’expulsion pris il y a quinze jours a été appliqué. Le camp Rom de Courcouronnes, situé dans la zone d’activités du Bois de l’Epine, en limite de Ris-Orangis, a été entièrement rasé ce vendredi matin. Trente-cinq familles de Roms y résidaient depuis la fin août 2017. Ces dernières avaient à cette époque déjà été expulsés de Bondoufle.

« Pour certaines de ces familles, c’est la quatrième expulsion en moins d’un an. Comment, dans ces conditions, pouvoir envoyer ses enfants à l’école, se soigner, trouver du travail et un logement, et enfin accéder à une vie digne ? » s’interrogent les membres de l’Association Solidarité Essonne Familles Roumaines et Roms (ASEFRR).

Ce terrain appartient à l’agglomération de Grand Paris Sud. « Il n’y avait aucune raison de les expulser, estime Myriam Leroux, membre de l’ASEFRR et présente ce vendredi matin pour aider les familles. Certaines familles sont en insertion, elles auraient dû avoir des propositions de logement au titre du droit au logement opposable (Dalo). Ça n’a même pas été fait. »

La plupart des familles ont été prises en charge par le Samu social et relogées dans des hôtels. Des cars sont venus les chercher. Certaines familles avaient quitté les lieux avant ce vendredi matin et sont retournées dans un squat à Bondoufle, commune où leurs enfants sont scolarisés.

Le 28 février dernier, c’est le campement se trouvant le long de l’A6 à Ris-Orangis, qui avait été démantelé. Quelque 150 familles, soit 500 personnes, avaient dû quitter les lieux… pour se réinstaller un peu plus loin, toujours à Ris-Orangis. Environ 800 Roms sont recensés dans le département, sur une vingtaine de camps.

Extrait de l’article ci-dessous :

(…)Vingt-quatre heures avant l’évacuation du campement de Ris-Orangis situé en bordure de l’autoroute A6, les 150 familles roms, soit plus de 500 personnes, ont déjà quitté les lieux. Ce mercredi matin, les pelleteuses entreront en action et déblaieront le site des tonnes de déchets laissées sur place.

« Il y a une semaine, lors du dernier rappel de vaccination de la Croix Rouge, de nombreuses familles avaient annoncé qu’elles partiraient avant le jour de l’expulsion, témoigne Daniel Rouiller, bénévole de l’association Les Colib’Ris. Mais à ce jour, à part cinq ou six familles qui se sont installées en bord de Seine, nous ne savons pas où ils sont partis. »

EN IMAGES. Le camp rom de l’A6 vidé de ses occupants avant l’arrivée des pelleteuses

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« Il y avait un péril imminent »

Comme à chaque installation « illégale, dangereuse et insalubre », le maire de Ris-Orangis, Stéphane Raffalli (PS) a pris un arrêté d’évacuation au début du mois de février. « Il y avait un péril imminent, détaille-t-il. Le caractère illégal de cette installation sur un site qui appartient l’État, sa dangerosité à proximité immédiate de l’autoroute A6 et son insalubrité ont motivé l’arrêté. »

Pour les associations qui viennent en aide aux familles, la commune aurait dû « attendre la fin la trêve hivernale » avant d’agir. « Nous avons scrupuleusement respecté la loi, rétorque l’élu. Quand il y a un danger avéré pour les habitants du campement ou pour autrui, l’évacuation peut être mise en œuvre. C’était le cas ici avec la proximité immédiate de l’autoroute et les fumées qui traversaient les voies. De plus, un diagnostic social a été réalisé. »

(…)

Ce mercredi, lorsque les services de l’établissement public Grand Paris Aménagement entameront le nettoyage et à la mise en sécurité du terrain, la bretelle d’accès à l’autoroute A6 en direction de Lyon sera fermée à la circulation entre 5 heures du matin et 13 heures. Une déviation sera mise en place.

(…)

Expulsion d’une maison occupée à Clichy.

In Rroms on décembre 7, 2015 at 18:10

Pourquoi ? pourquoi expulser des familles en plein hiver ?

Pourquoi des familles rroms ne bénéficient-t-elles pas de protection judiciaire, comme n’importe qui ? Pourquoi la chasse à l ’homme est elle possible, quand il s’agit de rroms ou de voyageurs ?

Drancy, un squat expulsé au motif de l’état d’urgence, le 27 novembre, Bièvres des familles de voyageurs français sédentaires expulsées du terrain privé où elles étaient depuis 20 ans , chassé du département, et aujourd’hui à Clichy des familles rroms expulsées et chassées de la ville poussée sur la route ! Pourquoi ?

Les policiers du commissariat de Clichy sont intervenus mercredi
après-midi au 12 bis de la rue du Docteur Émile Roux pour expulser une
dizaine de Roms qui occupaient un bâtiment appartenant à la Semercli.

Cette Société d’économie mixte était épinglée en 2012 par un rapport de
la Cour des comptes (voir ici) qui critiquait des liens peu clairs avec
la mairie.

En effet, le maire de la commune est aussi tout le temps élu président
de la Sermercli et le fait que le nouveau maire soit le député suppléant
de Patrick Balkany n’inspire guère confiance…

C’est donc bien Rémi Muzeau le maire qui avait toutes les cartes en main
pour empêcher cette expulsion et il ne pourra pas se cacher derrière la
préfecture !

Le Parisien nous dit :
« Une porte anti-squat a été réinstallée pour prévenir toute occupation
illicite des lieux. Quant aux personnes évacuées, elles ont pris à pied
le chemin de la capitale. La police municipale de Clichy devrait
multiplier les rondes aux abords de ce lieu afin d’éviter une nouvelle
occupation illégale. »

Mais ce qui est illégal dans l’histoire, c’est de mettre à la rue des
gens en pleine trêve hivernale sans leur proposer de solutions et en
plus en les chassant hors de la ville pour être sûr de ne pas avoir à
s’en occuper !

(On peut aussi remarquer la romophobie latente du journaliste du
Parisien qui met une photo d’une expulsion d’un bidonville pour une
expulsion de squat, si le squat avait été occupé par des Blancs, pas sur
qu’il aurait mis la même photo d’illustration… comme si les Rroms
étaient assignés à vie à vivre dans des bidonvilles…)

Solidarité entre tous les squatteurs contre les expulseurs !

* * *

Des expulsions en plein hiver sous « couvert » d’État d’urgence

In Rroms on décembre 7, 2015 at 18:07

Après l’expulsion au mois de septembre du plus « vieux bidonville » d’Ile de France, les habitants du Samaritain se retrouvaient sans solutions de relogement à camper devant la mairie de La Courneuve pendant plus de trois mois.

Trois mois d’intense mobilisation, où la solidarité des citoyens a été remarquable et plus concrète que l’atermoiement des instances internationales – celle de l’ONU, de l’Europe, et même de quelques sénateurs…

Des associations se sont également mobilisées sur place… au bout de trois mois, les tentes confisqué par le maire Gilles Poux qui les avait expulsé en remettant leur sort à une énième conférence régionale, qui ne déboucha sur rien de concret pour les familles à la rue.

c’est grâce a des solidarité de particulier avec le  » 115 des particuliers », en s’installant dans des maisons inoccupées ou en rejoignant d’autres terrains que les familles ont trouvées un abris.

Oui mais c’était sans compter les abus de l’état d’urgence !

Le 27 novembre, alors que quelques familles s’étaient installées à Drancy, la police nationale, municipale accompagnée de la BAC ont forcé le portail en coupant sa chaîne, arraché la porte et terrorisé les familles sans solutions.

Une vidéo a été faite de cette expulsion réalisée en dehors de tout cadre juridique. On y entend des policiers déblatérer des inepties, on croirait une parodie, hélas efficace.

Rappelons que deux de ses personnes étaient des victimes des attentats qui ont terrassés le monde entier le 13 novembre dernier. En effet à l’entrée du stade de France Darius jeune père de famille et son petit frère Adelin ont été blessé suite à l’explosion d’un des « kamikaze », ils ramassaient les gobelets de bières afin de les revendre.

Vidéo publiée sur :Le face book bidonville : changer de politique